Crise des institutions républicaines, quel régime politique pour la France ?
Lorsque l’on constate l’état de la France et le mal-être des français, il arrive un moment où nous pouvons nous demander si le système actuel est le meilleur pour notre pays.
Qu’est-ce que la république française au juste ? Que pouvons-nous lui reprocher ?
Pourquoi la France est-elle en déclin ?
Nous payons la conduite individualiste de ses dirigeants, et des politiciens de manière générale.
En effet, la politique française s’appuie sur les sondages d’opinion et sur la popularité des politiciens plutôt que sur ce qui serait bénéfique pour le pays (le bien commun).
En outre, pour se maintenir au pouvoir, les partis politiques abritent artificiellement une diversité d’opinions, donnant une illusion de représentativité, afin de satisfaire le plus d’électeurs possible.
Tout ceci, au détriment du service de la France.
Le problème ne vient pas tant des personnes en question, mettez d’autres têtes au pouvoir, cela ne changera rien. Nous subissons simplement la conséquence du système politique républicain. C’est lui qui génère naturellement ces pratiques nocives pour nous et notre pays.
Ainsi, ce n’est pas en changeant d’élus ou de parti au pouvoir que les choses s’amélioreront. La seule solution est de mettre fin au système républicain qui porte en lui cette perversité.
L’État totalitaire est le nouveau despotisme que porte la Modernité et ses Lumières. Pourtant le seul à ne pas être étudié comme tel, le totalitarisme républicain, est l’un des plus anciens à avoir vu le jour. Fixant lui-même les principes du Bien et du mal, il tend à régir tous les domaines de la vie des individus pour étendre sur eux une domination totale et les façonner selon ses principes relativistes. Rien n’échappe au totalitarisme libéral de la matrice républicaine, tout est dans sa main afin qu’elle administre notre éducation, notre travail, notre santé, nos relations sociales et familiales, ainsi que le contenu même de nos conceptions philosophiques et religieuses. Curieux paradoxe que notre Liberté soit à la condition du contrôle total de l’État sur nos vies…
La révolution a été pensée comme un moyen de rompre la transcendance qui animait la vie quotidienne de nos aïeux. Contre la volonté du peuple d’alors, les révolutionnaires ont travaillé à effacer Dieu des institutions, pour finalement aboutir à la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. Pour paraphraser le généralissime contre-révolutionnaire Charette, les révolutionnaires et leurs héritiers ont construit une « patrie narguante du passé ».
Sans ces valeurs et ce cadre moral stable, la société française a placé l’Homme au centre de tout. Puisque l’Homme peut plier le réel à ses fantasmes, plus rien n’a de valeur en soi. Le mensonge a plus le droit à l’existence que la vérité, le réel. Avec l’individualisme, on voit ainsi disparaître la fin de l’esprit de sacrifice et de communauté. C’est également l’identité des Français qui est dissoute.
Dans ce régime qu’on nous impose comme étant le seul possible, rien ne vaut de manière absolue. Sans repères anthropologiques ni vérité éthique, la société s’atomise et se détache du réel ; pendant que d’autres en profitent pour s’en occuper.